En Belgique, nos jeunes ne doivent rien payer aux instituts d’enseignement pour pouvoir suivre des cours. Il y a bien des coûts pour par exemple, les livres, les vêtements de gymnastique et les excursions scolaires mais en soit l’enseignement primaire et secondaire est gratuit tandis que dans l’enseignement supérieur seul un minerval d’inscription est demandé.

Au Pérou, comme dans beaucoup de pays du Sud, il en va tout autrement. L’enseignement public y est généralement mal développé et offre parfois peu de possibilités. Beaucoup de familles se serrent donc la ceinture pour envoyer leurs enfants dans des institutions privées. Cela signifie dans une école conçue comme une entreprise qui est en premier lieu établie pour faire du bénéfice. Pareille institution doit s’occuper elle-même des bâtiments et des salaires des professeurs. En conséquence de quoi, les étudiants ont toujours à payer les frais de scolarité et que ces montants peuvent vite grimper. Si on a un retard de paiement, on ne peut tout simplement plus rentrer dans l’école. Beaucoup de jeunes de familles moins nanties, ne peuvent entamer des études, sans bourses d’études. D’où l’importance de la motivation et du travail de l’A.M.I.E. au Pérou, représenté entre-autres par le Comité 07, qui soutient pour le moment des étudiants à El Carmen.

El Carmen est un village du désert en bordure de l’océan où habitent surtout des descendants d’anciens esclaves noirs et cela souven dans des conditions misérables.

Les étudiants de l’enseignement supérieur sont suivis par Ana Anicama, une psychologue péruvienne qui se dépense corps et âme pour El Carmen. Les étudiants lui rendent visite chaque mois, parlent de leurs expériences et de leurs problèmes, montrent leurs rapports et couvrir les frais scolaires du mois suivant. On demande également aux étudiants, dans la mesure du possible, de travailler au Centre des Jeunes que la paroisse développe avec le soutien de Kestepabro et de la Province du Limbourg. Dans ce centre, les jeunes peuvent se détendre ensemble de façon saine. Il y a également une école de musique qui donne la chance aux jeunes de faire de la musique ensemble. Les étudiants boursiers aident à l’accompagnement des jeunes. Le Centre des Jeunes comprend également une bibliothèque et une vingtaine de bibilothèques de quartier. Ici aussi, les les étudiants boursiers participent.

Les étudiants viennent généralement de familles dont les parents travaillent dans les champs, souvent comme journaliers, par exemple lors de la récolte du coton ou au service d’une grande entreprise. En 2012, trois jeunes filles ont commencé leurs études supérieures grâce à une bourse. Une d’elles vient d’une famille où le père est décédé et la mère travaille dans une usine d’asperges. Une autre est restée chez elle après ses études secondaires afin de s’occuper de son jeune frère et de sa soeur. Mais maintenant, grâce à la bourse, elle a quand même la possibilité d’étudier. La troisième combine ses études avec un travail.

En soi, il ne s’agit pas d’un grand nombre d’étudiants, mais chacun d’eux qui reçoit la chance d’étudier en vaut la peine. Certains étudiants choisissent en premier lieu une formation technique, mais une fois qu’ils ont leur diplôme et du travail, ils supportent eux-mêmes les frais de leur propre formation universitaire.

Parmi ceux qui terminent leurs études, il en est qui ont trouvé du travail dans une administration, et aussi un ingénieur agronome, une infirmière, une doctoresse et une juriste. Peu à peu, ces jeunes gens, grâce à une bourse d’A.M.I.E., reçoivent les chances de travailler eux-mêmes à un avenir meilleur.

Le responsable du comité visite chaque année  les étudiants et à leurs parents. Il possible et même conseillé d’établir une correspondance personnelle entre l’étudiant et son parrain ou marraine et parfois cela mène à des liens intenses d’amitié. Au Pérou, la langue usuelle est l’Espagnol. La correspondance peut être traduite par le responsable du comité.

Les montants : un parrainage professionnel coûte au Pérou 50€ par mois. Du fait que les frais scolaires, et certainement pour l’université, sont généralement plus élevés, étudier signifie dès lors des efforts plus intenses de l’étudiant et de sa famille. Les montants sont envoyés deux fois par an.

Frans Parren
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